Texte de l'animation
L'hormone et son récepteur se sont maintenant rencontrés physiquement mais toutes ces rencontres ne sont pas productives. En effet, pour observer l'effet hormonal il faut en plus que notre hormone se trouve sur le récepteur certes, mais dans son site de liaison et le site de liaison ne représente qu'une faible proportion de la surface du récepteur. Dans la réalité, il faut que la rencontre entre l'hormone et son récepteur soit productive pour observer un effet. La formation du complexe hormone récepteur dépend donc de la complémentarité des molécules et des facteurs d’interactions à courte distance. Tous les systèmes sont différents, chaque ligand se fixe plus ou moins vite sur son site de liaison, dépendant uniquement de sa structure et de celle de son récepteur. Si tel n'était pas le cas, toutes les réactions se feraient à la même vitesse, à concentration et température données. C'est la réalité d’une vitesse différente selon les couples ligand-récepteur que l'on transcrit par la constante cinétique k. La valeur de cette constante cinétique varie selon les facteurs d’interactions à courte distance et de complémentarité des molécules. k représente ce qui se passe à très courte distance. En général, on étudie les cinétiques en mesurant des variations de concentration en fonction du temps, à température donnée. La constante cinétique k tient compte de la probabilité de rencontre et de la productivité de cette rencontre ; c’est elle qui nous permettra de relier la vitesse, les concentrations et le temps.