Texte de l'animation
Reprenons le modèle que nous venons d’étudier. Un seul type de récepteur capable de lier le ligand L, et présence d’une liaison non spécifique. Pour obtenir ce graphe de Scatchard, nous n’avons utilisé que les données concernant la liaison spécifique. Si l’expérimentateur, par étourderie, utilise les valeurs de la liaison totale, c'est-à-dire liaison spécifique plus la liaison non spécifique dans ce graphe, voici ce qu’il obtiendra : une courbe nettement bi phasique. L’interprétation de ce graphe est qu’il existe, dans le milieu, deux classes de sites équivalents et indépendant puis que l’on peut discerner deux parties linéaires. La conclusion est fausse, et le modèle qui sera alors travaillé, c'est-à-dire deux classes de sites équivalents et indépendants, conduira l’expérimentateur a réaliser des expériences beaucoup plus complexes, ne serait-ce que pour en extraire des constantes cinétiques. En conclusion, il faut bien faire attention de n’introduire que les données des liaisons spécifiques dans un graphe de Scatchard