Texte de l'animation
La relation que nous avons établie n'est pas linéarisable ainsi: il faut arriver à comparer entre eux les 3 termes qui composent cette fonction pour en simplifier l’écriture. Pour cela, il faut faire deux hypothèses indépendantes, toutes deux basées sur les équilibres acido-basiques. La méthode de résolution est décrite dans les documents. Mais il faut, au préalable, avoir des ordres de grandeurs des deux pK. Voici une méthode empirique qui permet d’estimer ces constantes. Reprenons la courbe de variation de la VM apparente en fonction du pH. Au maximum de cette courbe, nous extrapolons le pH optimum qui est obtenu pour la VM optimale. Il suffit de diviser cette valeur par 2, de tracer la droite horizontale, parallèle aux abscisses. Aux 2 points d’intersection de cette droite avec la courbe, des ordres de grandeurs des valeurs de pK1 et pK2 sont extrapolées sur l’axe des pH. Vous pouvez utiliser ces valeurs estimées pour poser les hypothèses nécessaires à la résolution du système. On peut alors évaluer le rapport K1 sur K2 et donc pK1 moins pK2. Finalement, nous disposons donc des valeurs des pK des deux acides aminés importants dans ce phénomène de sensibilité au pH. Les valeurs de pK obtenus donnent une indication sur la nature des acides aminés impliqués. Un pK faible indique probablement l’existence d’un acide aminé à chaîne latérale carboxylique, voir à une extrémité C terminale. Un pK très basique indique plutôt une chaîne latérale aminée, lysine ou arginine, ou encore un amino - terminal. Un pK plus proche de 7 indique généralement une histidine ou éventuellement une chaîne latérale cystéine. Il faudra, par la suite, vérifier ces résultats en utilisant des réactifs covalents de ces acides aminés et voir si l'addition de ces réactifs, dans le milieu réactionnel, inhibe l'activité catalytique de l'enzyme.