Texte de l'animation
Maintenant, nous disposons d’un substrat ou d’un produit qui possède des propriétés spectrales : de ce fait, à l’aide d’un spectrophotomètre ou d’un fluorimètre nous pouvons mesurer, en continue, directement la cinétique. La quantification ne nécessite guère que de connaître l’? du composé. La technique est beaucoup plus confortable que l’utilisation de composés radioactifs, ce qui explique qu’elle est, et de loin, la plus utilisée. En traçant ce graphe, (P) en fonction du temps, en fait ce qui nous intéresse est de trouver le temps d’ordre 0 vis à vis du substrat, pour une gamme de concentration en substrat. Ce temps indique, pour cette gamme de concentration, le temps pendant lequel l’hypothèse de l’EQS est vérifiée. C’est la manip préliminaire à toute étude de cinétique enzymatique. Cette méthode en continue est simple et rapide, et même lorsque la cinétique que l’on souhaite étudier ne permet pas directement l’utilisation de techniques spectrales, on va se débrouiller pour contourner le problème. C’est ce que nous allons aborder à travers deux exemples Généralement une enzyme a une spécificité plus ou moins large : elle peut lier différents substrats. On peut utiliser cette propriété pour doser un couple substrat – produit, symbolisé par A – B, ne possédant aucune compétence spectrale : en clair, ils seront tous deux parfaitement invisible en spectrophotométrie. L’enzyme qui catalyse cette réaction est également capable d’utiliser un autre substrat qui lui possède des propriétés spectrales : nous allons en fait utiliser cette réaction, facile à doser par spectrophotométrie, pour étudier la réaction du substrat A, appelé substrat alternatif. En fait, vis à vis de la mesure, A diminue la concentration en enzyme libre disponible pour S : cela se traduira, au niveau de la cinétique mesurée par un comportement d’inhibiteur compétitif. Dans ce cas de figure, vous pouvez doser quantitativement un substrat, que vous ne voyez pas en spectrophotométrie.